RGE : le label du secteur du Bâtiment

Le Label RGE, pour « Reconnu Garant de l’Environnement« , est attribué à des professionnels du secteur du bâtiment. Mais alors qui peut en bénéficier ? Comment ? Quels avantages peut-on en tirer ? C’est tout ce que nous allons évoquer dans cet article.

Le Label RGE : de quoi s’agit-il ?

Premièrement, nous savons tous qu’une entreprise labelisée est généralement plus attrayante qu’une autre, elle inspire d’autant plus de confiance. Il ne fait donc nul doute que le label RGE, propre au secteur du bâtiment, a de nombreux intérêts tant pour ses propriétaires que pour ceux qui en bénéficient. Ainsi, dans le but que vous en compreniez le fonctionnement, nous vous avons répertorié les informations essentielles à ce sujet.

Présentation du Label

Pour commencer, le label a été créé en 2011 par l’État et l’ADEME (Agence de l’Énergie et de la Maîtrise de l’Énergie). C’est une forme de reconnaissance accordée par les pouvoirs publics à des professionnels du secteur du bâtiment. De plus, ils peuvent être accordés à ceux spécialisés dans les énergies renouvelables ou engagés dans une démarche de qualité. Sachez que le label comprend trois types de chartes : la charte travaux, la charte études et enfin la charte industrie.

Aujourd’hui, 45 000 entreprises ont le label RGE en France. Chacune d’elles doit pour cela débourser environ 1 000 €. Une somme qui comprend généralement les frais de dossier, le coût annuel du certificat et l’audit énergétique sur chantier. Mais cet investissement est totalement rentable à long terme. Tant pour l’entreprise labelisée que pour ses clients. En effet, faire appel à une entreprise RGE leur ouvre l’éligibilité à certaines aides financières pour leur rénovation. La détention de ce label est donc très importante pour un artisan et notamment depuis 2014 car l’État a mis en place le principe « d’éco-conditionnalité« . En d’autres termes, cela signifie que des aides financières sont allouées dans un objectif de transition énergétique. Enfin, sachez que ce principe est soumis à la réalisation de travaux éligibles par une entreprise RGE.

Parmi les aides pouvant être octroyées, nous pouvons trouver :

  • L‘Eco-PTZ : éco prêt à taux zéro.
  • Le crédit d’impôt pour la transition énergétique.
  • La prime de transition énergétique MaPrimeRénov.
  • La Prime énergie : dite aussi « coup de pouce économies d’énergies »
  • Une réduction d’impôt pour investissement locatif dans l’ancien : avec la Loi Denormandie.

Cependant, comme pour tout, des sanctions peuvent être appliquées. Elles peuvent découler de nombreuses situations comme le fait qu’une entreprise ne respecte pas les règles applicables à son signe de qualité. Ou encore si elle réalise des travaux non conformes, si elle se prévaut d’un faux signe de qualité RGE ou si elle prend l’identité d’une autorité publique.

Les organismes délivrant cette certification

De nombreux organismes peuvent délivrer le label RGE. Ils se répartissent en deux « catégories ». La première concerne les travaux de rénovation énergétique. On peut dorénavant trouver :

  • Qualifelec : pour les travaux électriques en matière d’efficacité énergétique et d’installation d’énergies renouvelables.
  • Qualit’EnR : pour les installations d’équipements valorisant les énergies renouvelables.
  • Qualibat : pour les travaux liés à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables (Floca-Rem possède la certification Qualibat et son label RGE).
  • Certibat : pour les travaux de rénovation énergétique globale.
  • Eco-Artisan : pour tous les travaux d’efficacité énergétique.
  • Les Pros de la performance énergétique : pour les travaux liés à la performance énergétique (construction ou rénovation).
  • Cerqual Qualitel Certification : pour les travaux de rénovation lourde dans le cadre d’une rénovation énergétique globale.
Organismes délivrant le label RGE pour les travaux de rénovation énergétique

La seconde catégorie d’entités pouvant délivrer le label RGE concerne les études :

  • OPQIBI : pour Organisme Professionnel de Qualification de l’Ingénierie Bâtiment Industrie. Les études doivent être liées à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables.
  • OPQTECC : pour Organisme Professionnel de Qualification Technique des Economistes et Coordonnateurs de la Construction. Cette fois-ci les études doivent porter sur l’aspect environnemental des opérations, la performance énergétique du bâtiment, des travaux et des équipements qui en découlent.
  • Certivea : pour des études thermiques dans les secteurs du logement et du tertiaire.
  • LNE : pour Laboratoire Nationale d’Essais. Ce sont des études de conduite d’audit énergétique.
  • AFNOR : pour Association Française de NORmalisation. Ce sont également des études de conduite d’audit énergétique.
Organismes délivrant le label RGE pour les études

Les conditions d’obtention du Label RGE

À première vue, l’obtention d’un label est toujours quelque chose de très normalisé. C’est d’autant plus le cas pour le label RGE qui doit répondre à de nombreuses exigences.

Les modalités d’attribution du label

Les entreprises doivent témoigner d’une réelle expertise dans la rénovation énergétique pour espérer prétendre à ce label. Elles doivent également faire preuve de professionnalisme dans l’exécution des travaux. Tout repose alors sur un examen de leur conformité à un référentiel d’exigences de moyens et de compétences. L’ensemble de ces exigences sont référencées dans deux normes :

  • La Norme NF X50-091 (ou équivalente) : on parle dans cette norme de « qualifications« . Elles portent alors essentiellement sur les capacités techniques de l’entreprise, ses moyens et compétences à réaliser des travaux de qualité.
  • La Norme EN ISO/CEI 17065 (ou équivalente) : on parle cette fois-ci de « certifications« . Elles portent dans ce cas sur la compétence de conception et de réalisation de travaux de rénovation énergétique de l’entreprise.

Pour finir, pour qu’une entreprise obtienne ce label, il faut dans un premier temps qu’elle se rapproche d’un organisme agréé par l’État (comme ceux cités précédemment). Ils lui dispenseront alors par la suite des formations et lui délivreront ensuite la certification RGE pour 4 ans. Finalement, il faudra suivre une nouvelle formation au bout de ces quatre années pour reconduire la qualification.

Les 3 principales conditions d’obtention

Tout d’abord les critères légaux, administratifs et juridiques :

  • Un extrait du Kbis de votre entreprise et/ou l’inscription à la chambre des métiers et immatriculation INSEE.
  • Une attestation de l’URSSAF datée de moins de trois mois à la date de dépôt de votre dossier.
  • Vos attestations d’assurances en responsabilité civile et construction. Elles doivent être en cours de validité toujours à la date de dépôt de votre dossier.

Ensuite, les critères de régularité et de compétences :

  • Une preuve de maîtrise des connaissances d’un ou plusieurs responsables techniques de chantiers désignés par l’entreprise.
  • Les moyens en ressources humaines identifiés par exemple par l’effectif du personnel, sa formation initiale ou continue, son positionnement dans les conventions collectives, son expérience professionnelle et, éventuellement, ses habilitations.
  • Les compétences en étude, coordination de chantier et de conseil relevant d’une offre globale de rénovation énergétique de bâtiment.
  • Les informations financières sur au moins les deux derniers exercices comptables clos pour vérifier la cohérence de vos moyens.
  • Les moyens matériels pour réaliser les prestations concernées.

Enfin, les critères de qualité des travaux :

  • Fournir au minimum deux références représentatives de réalisation de chantiers achevés au cours des quatre dernières années.

Ces informations ont été recueillies sur le site Internet : https://entreprendre.service-public.fr/ de l’État.

Économies d’énergie : actualités et bonnes pratiques

Les économies d’énergie sont au cœur de nos préoccupations actuelles. Mais entre toutes ces vagues d’informations il est très facile de s’y perdre. Alors nous allons vous résumer les points importants de ces dernières semaines et vous rappeler quelques bonnes pratiques.

Tout ce qu’il faut savoir sur l’énergie en 2023

Nous l’avons tous remarqué, le prix de l’énergie a explosé depuis quelques années. Et cela est notamment dû au rebond économique que le monde a connu suite à la crise sanitaire de 2020. En effet, les besoins en énergie ont augmenté alors que les stocks étaient faibles suite à un hiver particulièrement long et froid. Mais il s’est ajouté à cet épisode celui du conflit en Ukraine, qui n’a malheureusement rien arrangé. La France a alors connu une hausse du coût de l’énergie de 2% en 2021 et de 4% en 2022. Cette augmentation s’est cependant limitée grâce à la mise en place d’un bouclier tarifaire.

Bouclier tarifaire qui a été reconduit pour l’année 2023 pour l’électricité et jusque Juin 2023 pour le gaz. Il permet de contenir la hausse des prix du gaz depuis le 1er Janvier à 15% et ceux de l’électricité depuis le 1er Février également à 15%. Sachez que tous les types de logements sont concernés par cette mesure. De plus, aucun « rattrapage » n’est pour le moment envisagé pour l’année 2024.

Enfin, sachez que tout cela induit une augmentation moyenne de 25€/mois pour les foyers se chauffant au gaz (contre 200€/mois si le bouclier tarifaire n’était pas entré en vigueur). Et une augmentation moyenne de 20€/mois pour les foyers se chauffant à l’électricité (contre 180€/mois si le bouclier tarifaire n’était pas entré en vigueur).

Les 15 meilleures pratiques pour faire des économies d’énergie

On vous a sûrement déjà listé quelques bonnes pratiques à adopter pour faire des économies d’énergie. Mais nous avons décidé de vous présenter celles qui selon nous, sont les plus effectives. Elles ne sont pas toutes liées à notre secteur d’activité. Mais vous verrez que l’isolation a tout de même son rôle à jouer dedans.

Les astuces « simplistes »

  • Éteignez/Débrancher les appareils en veille : cela peut vous permettre d’économiser jusqu’à 15% sur votre facture d’électricité. Vous pourriez pour une question de facilité utiliser des multiprises à interrupteurs. Enfin, retenez bien que garder en veille des équipements informatiques, audiovisuels, électroniques ou électroménagers n’est pas très utile.
  • Ne laissez pas de lumières inutiles allumées : c’est ce que nos parents nous apprennent dès le plus jeune âge. Mais il arrive par inattention que nous l’oublions. Petite solution pour éviter ce phénomène : agencez votre logement pour faire en sorte que vos pièces à vivre soit au maximum exposées à la lumière naturelle.
  • Privilégiez les programmes « Éco » sur les lave-linge et lave-vaisselle : en plus de vous faire économiser de l’énergie cela vous fait économiser de l’eau. Sachez que choisir le programme « Éco » du lave-linge vous permet d’économiser 15% d’électricité. Encore mieux si vous utilisez le programme à 30° puisqu’il s’agira cette fois-ci de 50% d’économies d’énergie.
  • Faites fonctionner les lave-linge et lave-vaisselle que quand ils sont pleins : ce qui peut être logique, mais pas pour tous. Lancer une machine à demie pleine consomme certes moins d’eau mais tout autant d’électricité. Alors même si vous ne pouvez pas remettre votre tenue préférée pour une seconde fois dans la semaine, pensez à vos factures !
  • Optez pour des LED : car elles ne consomment que très peu d’énergie et durent dans le temps. C’est donc une très bonne alternative d’éclairage pour votre logement. Nous vous conseillons d’opter pour des LED « blanc chaud » pour votre salon et vos chambres (de 2700 à 3500 Kelvins) et de lumière plus dynamique pour la cuisine et la salle de bain par exemple (3500 à 4500 Kelvins).
  • Cuisinez de façon économique : comme en éteignant votre four avant la fin de la cuisson. Cela peut vous faire économiser jusqu’à 10%. Ou tout simplement en couvrant vos poêles/casseroles pour que la cuisson soit plus rapide. Dans ce cas vous ferez en moyenne 25% d’économies d’énergie.
  • Limitez la taille et les paramètres de votre télévision : même si l’on sait que regarder un bon film sur grand écran est plaisant, ce sont ceux qui consomment bien évidemment le plus. La petite astuce avec votre télévision c’est que baisser sa luminosité. Elle pourra faire diminuer votre consommation électrique d’environ 25%.
  • Éteignez votre box internet si vous n’en avez pas besoin : bien évidemment, avoir Internet chez soi est aujourd’hui essentiel. Mais en avez-vous vraiment besoin la nuit ou pendant que vous partez en déplacement, vacances … ? La première réponse est logiquement non. La seconde est le fait qu’éteindre cet appareil la nuit vous fait déjà économiser 25% de votre consommation habituelle.

Les astuces plus « recherchées »

  • Vérifiez les étiquettes énergie avant d’acheter : notamment pour vos produits électroménagers. Sachez que la différence d’une classe énergétique représente 15 à 20% d’économies d’énergie.
  • Économisez de l’eau chaude : tout comme vos appareils électroniques et électroménagers, si vous prévoyez de vous absenter, pensez à ne pas laisser fonctionner votre ballon d’eau chaude. Vous pouvez également installer des réducteurs de pression sur vos robinets. Ou encore une douchette économe qui vous permettra d’économiser jusqu’à 75% de consommation d’eau.
  • Maîtrisez la température de vos pièces : elles n’ont pas toutes besoin d’être chauffées de la même manière ou de façon permanente. Vous pouvez par exemple privilégier un chauffage plus conséquent dans vos pièces à vivre que dans vos chambres.
  • Bloquez les entrées d’air froid : si certaines des pièces de votre domicile donnent accès à un local non chauffé ou si vous avez par exemple une cheminée, il est important de bloquer toutes ces entrées d’air. En revanche, ne bouchez jamais les grilles de ventilation !
  • Calorifugez vos tuyaux et votre ballon d’eau chaude : le calorifugeage est une technique d’isolation qui permet d’éviter les pertes de chaleur. Elle est d’autant plus importante si ces « équipements » sont situés dans des endroits non chauffés. (vous pourrez trouver en cliquant juste ici un article qui y est dédié)
  • Conservez la chaleur à l’intérieur : c’est une petite astuce très simple qui peut jouer son rôle dans vos économies. Le fait de par exemple fermer vos volets dès que le soleil ne pointe plus le bout de son nez. Ou de simplement tirer vos rideaux, si vous en avez, la journée. Cependant, en cas de « grosses fraîcheurs », nous vous conseillons de laisser vos volets fermés une bonne partie de la journée pour freiner les déperditions.
  • Isolez davantage votre logement : il faut savoir que la chaleur de votre habitation s’échappe notamment par les murs, le toit et les fenêtres. Ajoutez à cela le fait que le chauffage représente 66% de la consommation d’énergie des ménages. Vous comprendrez que cette étape d’isolation n’est pas négligeable. Bien entendu c’est un coût, mais rappelons que vous pouvez bénéficier de certaines aides et notamment de MaPrimeRénov’ (nous avons également dédié un article à ce sujet que vous pouvez consulter juste ici).

Nos mots de fin …

Soyons honnêtes, les économies d’énergie ont certaines limites. Mais toutes ces petites astuces vont vous permettre à long terme de pouvoir observer des résultats. Alors prenez, si vous le souhaitez et le pouvez, le plus rapidement possible ces habitudes. Enfin, comme nous le précisions au début de cet article, l’isolation a bien entendu un rôle inévitable dans les économies d’énergie. Si vous souhaitez réaliser un Diagnostic de Performance Energétique de votre logement, nous vous invitons à nous contacter !

MaPrimeRénov’ : l’aide de l’État pour financer vos travaux

MaPrimeRénov’ est cette aide de l’état, lancée depuis maintenant trois ans pour la rénovation énergétique. Mais alors en quoi consiste-t-elle ? Qui sont ceux qui peuvent en bénéficier ? Comment en faire la demande ? C’est ce que nous allons vous expliquer dans cet article.

MaPrimeRénov’ c’est quoi ?

Pour que vous ayez en poche le maximum d’informations quant à cette prime pouvant financer vos travaux, nous vous invitons à parcourir les rubriques ci-dessous. Nous aborderons également les points clés de votre éligibilité tout au long de l’article.

En quoi consiste cette aide de l’État ?

Lancée le 01/01/2020, MaPrimeRénov’ est naît pour remplacer le CITE (Crédit d’Impôt Transition Énergétique) et les aides de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH). Cette aide est proposée par France Rénov’, qui est devenu le 01/01/2022 le seul service public de la rénovation énergétique de l’habitat.

Elle permet de financer de nombreux types de travaux tels que l’isolation, le chauffage, la ventilation ou encore un audit énergétique d’une maison individuelle ou d’un appartement en habitat collectif. Tout cela dans le but d’éviter le phénomène de passoire thermique et d’inciter à la rénovation énergétique. Pour plus de détails quant à ces sujets, nous vous invitons à consulter notre précédent article sur le Diagnostic de Performance Thermique (DPE).

Pour bénéficier d’une quelconque prime, vos travaux doivent obligatoirement être effectués par une entreprise RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Enfin, sachez qu’ils peuvent être soumis à un contrôle par un organisme envoyé par l’ANAH. Le but est de s’assurer qu’ils respectent les exigences de performance énergétique.

Qui peut profiter de MaPrimeRénov’ ?

MaPrimeRénov’ est à portée de main de tous les propriétaires et copropriétés de logements construits depuis au moins 15 ans. Cependant, dans le cas du remplacement d’une chaudière au fioul, il suffit que la construction date d’il y a au moins deux ans. Cette aide étant faite pour inciter les ménages à contribuer à la rénovation énergétique, ils sont catégorisés en quatre profils :

  • Bleu, pour les ménages très modestes.
  • Jaune, pour les ménages modestes.
  • Violet, pour les ménages aux revenus intermédiaires.
  • Rose, pour les ménages aux revenus élevés.

Pour chacune de ces catégories, un montant de prime leur est attribué en fonction de leurs revenus, de la nature des travaux entrepris et de leur gain énergétique. Vous pouvez si vous le souhaitez simuler cette estimation grâce à Simul’Aides. Vous pouvez également trouver ci-dessous des estimations des aides qui peuvent vous être accordées. Nous vous avons recensé les principaux travaux effectués par Floca-Rem pour que vous ayez un aperçu de ce dont vous pouvez bénéficier.

Estimations de montants d’aide MaPrimeRénov’ pour certains types de travaux

Enfin, sachez que si vous être propriétaire bailleur vous vous engagez à plusieurs choses en bénéficiant de cette aide :

  • Informer le locataire de la réalisation de travaux financés par MaPrimeRénov’.
  • Louer votre logement en tant que résidence principale pour une durée supérieur ou égale à 5 ans.
  • Déduire, en cas de réévaluation du loyer, le montant de la prime attribuée du montant total des travaux et en informer votre locataire.

Comment bénéficier de cette aide ?

Il y a plusieurs étapes importantes avant de recevoir un quelconque montant sur votre compte en banque.

  1. Prendre contact et réaliser un devis avec une entreprise ou un artisan RGE.
  2. Formuler votre demande avec un dossier à déposer sur www.maprimerenov.gouv.fr avant de signer votre devis.
  3. Fournir votre devis non signé, vos informations fiscales et votre cadre de contribution CEE.
  4. Attendre la confirmation de votre éligibilité et du montant de votre prime.
  5. Signer votre devis une fois cette confirmation faite.
  6. Réaliser vos travaux.
  7. Envoyer votre facture et votre RIB
  8. Vous recevrez votre prime par virement bancaire sous 15 jours après l’instruction de votre dossier. Mais elle peut aussi se déduire de votre facture si l’entreprise avec laquelle vous travaillez vous le propose.

À titre indicatif, sachez que les ménages très modestes (catégorie bleue) peuvent bénéficier d’une avance pouvant atteindre jusque 70% en amont de la réalisation des travaux. Enfin, d’une manière globale, le montant de l’aide de MaPrimeRénov’ ne peut actuellement pas dépasser 20 000 € sur une période de 5 ans.

Enfin, dernier élément à entrer en jeu : Mon Accompagnateur Rénov’. Lancé le 01/01/2022, avoir recours à ce tiers de confiance n’était pour l’instant pas obligatoire. Mais il va cette année le devenir progressivement pour certains travaux de rénovation énergétique.

  • Le 1er janvier 2023 pour les travaux qui bénéficient des aides pour une rénovation énergétique globale du logement (engagés dans le cadre de MaPrimeRénov’ Sérénité). Les demandes d’aide peuvent donc être déposées depuis ce jour pour des travaux dont le coût est supérieur ou égal à 5 000€ TTC.
  • Le 1er septembre 2023 pour les travaux « de deux gestes ou plus pouvant bénéficier de la prime de transition énergétique ». Le coût doit être supérieur à 5 000 € TTC et doit faire l’objet d’une aide de MaPrimeRénov’ supérieure à 10 000 €.

Aides supplémentaires et Bonus de MaPrimeRénov’

En 2021, environ 574 000 demandes d’aide ont été recensées, pour 300 000 acceptées. Le souci étant que la plupart des travaux entrepris étaient « monogestes » (86%). En d’autres termes, ils ne concernaient pas une rénovation globale du logement. Il s’agissait le plus souvent du remplacement d’un chauffage ou de l’isolation des fenêtres par exemple. Pourquoi est-ce donc un problème ? Car cela ralentit l’élimination des passoires thermiques. De plus, les travaux monogestes entrepris sont beaucoup moins efficaces et performants que s’ils avaient fait partie d’une rénovation globale (qui ne représentent que 0,1% en 2021).

C’est pour toutes ces raisons que MaPrimeRénov’ a mis en place des bonus et qu’il est également possible de cumuler certaines aides afin d’inciter à la rénovation globale.

Les aides en plus et cumulables

Vous avez donc la possibilité d’obtenir des bonus qui vont venir s’ajouter à votre aide MaPrimeRénov’. Il faut pour cela répondre à différents critères :

  • Réaliser plus de 55% d’économie d’énergie en effectuant plus de deux types de travaux de rénovation énergétique pour le Bonus de Rénovation Globale.
  • Sortir des classes F ou G (étiquette du Diagnostic de Performance Énergétique) pour bénéficier du Bonus de Sortie de Passoire Thermique.
  • Atteindre les classes A ou B après la réalisation de vos travaux pour avoir le Bonus de Bâtiment Basse Consommation (BBC).
  • Souhaiter se faire accompagner dans une rénovation ambitieuse pour obtenir le Bonus d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage.
Estimations des montants de bonus MaPrimeRénov’

En plus de ces bonus, sachez que vous pouvez cumuler MaPrimeRénov’ avec d’autres aides.

  • Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE)
  • Les aides de collectivités locales : chaque région a ses propres aides.
  • Action Logement : sois sous forme de subvention soit d’un prêt complémentaire.
  • Un éco-prêt à taux zéro d’un montant maximal de 30 000 €
  • Un taux réduit de TVA à 5,5%
  • Prime Énergie Monexpert

Pour finir, il faut savoir que les résidences secondaires n’ont pas le droit à MaPrimeRénov’. Mais elles peuvent quand même bénéficier de la Prime Énergie Monexpert ou de la TVA à taux réduit.

Nos mots de fin …

Lancée depuis maintenant trois ans, MaPrimeRénov’ doit encore faire ses preuves et inciter plus de personnes à la rénovation globale afin d’éviter au maximum le phénomène de passoires thermiques.

Enfin, sachez que Floca-Rem peut vous accompagner dans vos démarches de demandes d’aide. Prenez donc contact avec nous pour la réalisation et le financement de vos travaux.

Diagnostic de Performance Énergétique : quel est l’intérêt ?

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Le diagnostic de performance énergétique est enclin depuis plusieurs mois à de nombreuses sollicitations. Mais quel est son rôle ? Pourquoi intervient-il de plus en plus dans le contexte de la rénovation énergétique des logements ? C’est ce à quoi nous allons vous répondre.

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)

Dans un premier temps, nous allons voir ensemble en quoi consiste ce « DPE » et quelles en sont ses caractéristiques. Nous aborderons également avec vous le déploiement de cette « évaluation » de votre logement ou de votre bâtiment.

De quoi s’agit-il ?

Ce document obligatoire lors d’une location ou d’une vente permet de faire le point sur les capacités thermiques et énergétiques de votre maison ou bâtiment. En d’autres termes, il permet de détecter les problèmes d’isolation et de déterminer si vos systèmes de chauffage et d’électricité sont adéquats.

Pour cela, le DPE permet de faire une estimation de la quantité d’énergie que vous consommez ainsi que du taux d’émission de gaz à effet de serre (GES). Les résultats obtenus permettront de classer votre logement, ou bâtiment, sur une échelle allant de A à G sur deux étiquettes distinctes. On parle alors « d’étiquette énergie » pour votre consommation énergétique et « d’étiquette climat » pour vos émissions de GES.

  • A étant pour l’étiquette énergie considéré comme un logement économe et G comme un logement énergivore
  • A étant pour l’étiquette climat considéré comme un logement à faible émission de GES et G comme un logement à forte émission de GES.
Étiquettes « énergie » et « climat » d’un diagnostic de performance énergétique

À noter que si votre logement a été diagnostiqué « F » ou « G » en matière de consommation énergétique, il est considéré comme une passoire énergétique (ou passoire thermique). Et sachez que depuis le 01/01/2023, tout logement ayant une consommation supérieure ou égale à 450 kWh/m2/an est interdit à la location ! Nous dédierons un article à ce sujet prochainement sur notre blog.

Rappelons enfin que le diagnostic de performance énergétique doit uniquement être réalisé par des professionnels certifiés. De plus, ses résultats pourront influencer positivement, ou non, le prix de vente de votre maison. Enfin, sachez qu’effectuer des travaux de rénovation énergétique peut vous permettre de vendre ou de louer vos biens plus rapidement.

Comment se passe le diagnostic de performance énergétique ?

Le professionnel en charge de votre DPE se doit d’inspecter votre logement, ou bâtiment, selon un cahier des charges très stricte. Par exemple :

  • Les caractéristiques propres au logement : la localisation, l’altitude, l’année de construction, la hauteur sous-plafond …
  • Les caractéristiques de l’isolation : les combles, plafonds, murs, planchers, fenêtres, portes …
  • Les équipements de production : d’eau chaude, de chaleur, de climatisation, de ventilation, d’éclairage …

Une fois toutes ces informations collectées, le diagnostiqueur va les enregistrer dans un logiciel DPE certifié. Il devra également vous faire les principales recommandations d’amélioration de votre performance énergétique, l’estimation de leur coût, mais aussi de leur efficacité. Enfin, une copie des résultats sera transmise à l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie). Notez que votre DPE est valable seulement s’il comporte un numéro à 13 chiffres délivré par cette même entité.

Focus légal sur le DPE

Il faut savoir que le diagnostic de performance énergétique est obligatoire dans tous les logements, exceptés ceux destinés à être occupés moins de 4mois/an. Il doit, pour une vente ou une location, s’intégrer dans le Dossier de Diagnostic Technique. À l’initiative du propriétaire, le DPE est à ses frais et avoisine une somme entre 100 et 200€.

Dans le but de lutter contre les passoires énergétiques, la loi Climat et Résilience rend obligatoire la réalisation d’un DPE pour tous les bâtiments d’habitation collective. Les copropriétés doivent détenir un DPE dès :

  • 01/01/2024 pour les immeubles en monopropriété et copropriétés de plus de 200 lots.
  • 01/01/2025 pour les copropriétés entre 50 et 200 lots.
  • 01/01/2026 pour les copropriétés de maximum 50 lots.

La durée de validité d’un diagnostic de performance énergétique est de 10 ans. Il y a cependant quelques exceptions :

  • Les DPE réalisés entre le 01/01/2013 et le 31/12/2017 sont valables jusqu’au 31/12/2022.
  • Les DPE réalisés entre le 01/01/2018 et le 30/06/2021 sont valables jusqu’au 21/12/2024.

Enfin, sachez que certaines sanctions peuvent être encourues en cas de manquement aux règles :

  • Si le DPE n’est pas transmis au locataire ou à l’acquéreur, ce dernier pourrait demander des dommages et intérêts auprès du tribunal.
  • Dans le cas où l’annonce immobilière comporterait de fausses informations, le locataire ou l’acquéreur pourrait déposer un recours et demander des dommages et intérêts. Tout cela dans le but de demander l’annulation de la vente ou du bail.
  • Enfin, si vous engagez un diagnostiqueur non certifié, vous risquez une amende de 1 500€. Ce montant peut atteindre 3 000€ si vous récidivez.

Nos mots de fins …

En conclusion, retenez bien que cette « évaluation » de votre logement, ou bâtiment, doit être réalisée par des professionnels et qu’elle est obligatoire pour une location ou une vente. Il ne s’agit pas simplement d’une étiquette mais bien d’un document certifié qui atteste de leur conformité.

Les 3 indicateurs de performance thermique d’un isolant

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La performance thermique d’un isolant est un facteur à bien évidemment prendre en compte. Mais de quels critères dépend-elle ? Comment les comprendre et les utiliser à bon escient ? Et enfin, comment trouver tout simplement le meilleur isolant ? Vous trouverez toutes les réponses à ces questions dans cet article.

La performance thermique d’un isolant

Elle dépend de trois principaux indicateurs, aussi appelés coefficients de référence. Mais avant de vous les présenter le plus clairement possible, voyons ensemble ce que signifie la performance thermique.

La performance thermique en quelques mots

Il s’agit de la capacité de l’isolant à retenir la chaleur et à la réguler selon les changements climatiques extérieurs. Un bon isolant sera donc en mesure de réduire la consommation d’énergie utile à maintenir une température intérieure que vous jugerez suffisante. En d’autres termes, moins de chauffage l’hiver et moins de climatisation l’été.

Un isolant avec une bonne performance thermique permet d’éviter les déperditions et la manifestation de ponts thermiques *1. Enfin, vous pouvez déduire simplement qu’un isolant thermique est le contraire d’un conducteur thermique *2.

*1 Ponts thermiques : point de jonction où la barrière isolante est rompue, elle n’est plus continue. Les ponts thermiques provoquent des fuites de chaleur entre les parois et donc des déperditions thermiques.

*2 Conducteur thermique : matériau qui laisse passer la chaleur à contrario d’un isolant thermique qui empêche la chaleur ou le froid de s’échapper d’un milieu clos.

Les 3 indicateurs

  • La Résistance Thermique R

Il s’agit de la capacité de l’isolant à résister aux variations de chaleur. Elle dépend du rapport entre l’épaisseur (e) de l’isolant et sa conductivité thermique lambda (λ) que nous abordons ci-dessous. La résistance thermique s’exprime en mètre carré par Kelvin par Watt (m2.K/W).

Formule pour le calcul de la résistance thermique d’un isolant

À noter que plus cette résistance est élevée plus le matériau est isolant. Vous pouvez trouver ci-dessous un exemple de son calcul. Enfin, imaginons dans le sens inverse que vous souhaitiez avoir un isolant avec une résistance thermique de 2,5 m2.K/W. Il faudrait alors que celui-ci ait une épaisseur de 100mm et une conductivité thermique de 0,04 W/m.K. Si vous n’en avez toujours pas assez avec ces calculs vous pouvez encore pousser les recherches et conclure que nous pourrions très bien prendre un isolant avec e = 75mm et λ =0,03 W/m.K pour obtenir le même résultat.

Exemple de calcul pour une bonne performance thermique
  • La Conductivité Thermique λ

Il est cette fois-ci question de la capacité du matériau à transmettre la chaleur. D’un point de vue plus technique, elle traduit l’affluence de chaleur qui traverse le matériau d’un mètre d’épaisseur sur une surface d’un mètre carré. Tout cela avec une différence de température d’un Kelvin entre ses deux faces. C’est cet indicateur de performance thermique, exprimé en W/m.K, qui détermine le pouvoir isolant du matériau.

À noter que plus la conductivité thermique λ est faible plus le matériau est isolant. Enfin, sachez qu’elle augmente avec la température et l’humidité qu’il contient.  

  • La Transmission Thermique U

Exprimée en W/m2.K, la transmission thermique équivaut à l’inverse de la valeur de la résistance thermique. En d’autres termes U = 1/R.

Formule pour le calcul de la transmission thermique d’un isolant

Ce dernier indicateur de performance thermique évalue la capacité de la paroi à laisser passer la chaleur d’un milieu à un autre. Il est défini par l’épaisseur et la nature du matériau ainsi que la paroi sur laquelle il est appliqué. À savoir que plus U est faible plus cette paroi est performante en termes d’isolation.

Puisque nous pensons qu’encore un exemple vaut mille mots, nous vous laissons regarder celui ci-dessous qui reprend les mêmes données que pour celui de la résistance thermique.

Exemple de calcul pour une bonne performance thermique

Comment trouver un isolant performant ?

Tout d’abord, sachez que le marquage « CE » sur les étiquettes des isolants est obligatoire pour attester de leur conformité aux normes Européennes de qualité et de sécurité. Vous pouvez trouver plus de détails quant à cette norme imposée aux fabricants en cliquant juste ici.

Ensuite, notez qu’un bon isolant est celui qui est capable de résister dans la durée à tous types de variations saisonnières. En passant notamment par les flux d’air, d’humidité et transferts de vapeur d’eau, tant de l’intérieur vers l’extérieur qu’inversement. Une bonne performance thermique dépend donc de bonnes propriétés d’étanchéité de l’isolant. Cela permettra de tirer parti de ses qualités de résistance et de conductivité thermique et de pouvoir profiter aisément de votre intérieur.

Enfin, il s’avère que tous les isolants ne sa valent pas. Puisqu’en effet, certains d’entre eux sont conçus sur la base d’une performance thermique mesurée en laboratoire. Ils ne sont donc pas automatiquement mis en conditions réelles. Nous vous invitons pour cela à prendre contact avec des professionnels qui pourront au mieux vous aiguiller.

Nos mots de fin …

Cet article plus technique que d’autres, nous a permis de vous faire découvrir tous les paramètres entrant en jeu dans un matériau isolant. Il n’est cependant pas de votre ressort de les étudier vous-même lorsque vous souhaitez faire isoler votre habitation. Il est pour cela important de faire appel à des entreprises spécialisées comme la nôtre qui sauront vous orienter.

Calorifugeage : quel est ce principe d’isolation ?

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Le calorifugeage est un mot que l’on entend souvent lorsque l’on parle de rénovation énergétique. Il désigne tout simplement l’isolation des tuyaux de chauffage. Mais alors pourquoi et comment y avoir recours ? Quels en sont ses bénéfices et son fonctionnement ? C’est ce que nous avons décidé de vous présenter dans cet article.

Qu’est-ce que le calorifugeage ?

Tout d’abord, et comme nous l’avons induit, le calorifugeage est une technique d’isolation de la tuyauterie. Elle peut également se faire sur des citernes, des réservoirs, des chaudières ou tout autre réseau dans lequel circule du chaud ou de l’eau.

Vous en avez sans doute fait l’expérience, les fuites de chaleur font partie des nombreux désagréments de la vie quotidienne. Mais ils peuvent aussi être causés par le gel qui ne doit pas être pris à la légère. Puisqu’en effet, un froid qui gèle vos canalisations, met toute votre installation à l’arrêt car l’eau ne peut plus circuler. De plus, le dégel peut lui aussi avoir de très mauvaises conséquences. Comme le simple fait de déformer les tuyaux et ainsi abîmer tout votre réseau ou encore créer des fuites d’eau.

Le rôle du calorifugeage va donc être d’éviter toutes ces perturbations pouvant survenir en toutes saisons. Enfin, si nous devions vous donner un chiffre, sachez que vous économiserez entre 5% et 10% sur vos factures énergétiques. De plus, les dépenses de gaz ou d’électricité liées à une production d’eau chaude pourrait être divisée par deux.

Calorifugeage : bénéfices et inconvénients

Outre les bénéfices financiers, même si nous en reparlerons rapidement, le calorifugeage offre une panoplie d’autres avantages. Mais il a comme tout, ses inconvénients. C’est ce que nous avons décidé de vous énumérer avec une totale transparence ci-dessous.

Les bénéfices

  • Arrêter le gaspillage énergétique

Il n’y a plus aucun doute, les tuyaux sont des sources de perte de chaleur. Les chaudières également, surtout si elles sont collectives car l’eau doit parcourir un long chemin afin d’arriver à chacune de ses destinations. Des tuyaux mal isolés peuvent donc lui avoir fait perdre plusieurs degrés à son arrivée.

  • Économiser de l’argent

Pas de panique, nous n’allons pas vous rabâcher encore la même chose. Vous devez simplement retenir qu’il s’agit d’un cercle vertueux. Si vous isolez vos tuyaux, vous économisez de la chaleur et donc de l’argent car vous réduisez vos factures d’énergies.

  • Avoir des parties communes et un environnement sains

Pourquoi ? Car le calorifugeage fait partie des travaux de rénovation les moins contraignants. De plus, il peut permettre de détecter la présence d’amiante et d’éviter que les canalisations ne gèlent. On y gagne alors en propreté en éliminant les infiltrations d’eau.

  • Un meilleur confort en toutes saisons

C’est un peu la finalité et l’addition de tous les bénéfices cités précédemment. Avec ce type d’isolation, vous n’aurez plus à vous soucier de quoique ce soit. Plus besoin de craindre l’arrivée des grosses chaleurs ou d’une tempête glaciale ! Plus non plus de pic de stress quand vous recevrez votre facture d’énergie. En bref, et si cela a bien entendu été bien fait, le calorifugeage ne peut vous apporter que de bonnes choses.

Les inconvénients

Il y a deux principaux inconvénients au calorifugeage. Le premier que nous avons souhaité vous partager est sans trop de suspens son prix. Souvent facturé au mètre linéaire, vous vous doutez donc bien que plus la surface de vos structures ou habitations est grande à couvrir, plus son prix sera élevé. L’avantage que vous pourrez en tirer est que le rentabiliser n’est pas impossible.

Enfin, l’autre inconvénient est que les locaux ou pièces non chauffés, ne pourront plus bénéficier de la chaleur qui était dégagée par les tuyaux.

Nos mots de fin …

En résumé, le calorifugeage désigne l’isolation des tuyauteries dans le but de limiter les pertes d’énergie. La suite logique est donc que vous économisiez et que les résultats soient visibles sur vos factures. Si vous souhaitez vous renseigner quant à l’énergie dans son entièreté nous vous invitons à cliquer juste ici. Vous y trouverez certainement d’autres « bons plans ».

Pour finir, sachez que cette prestation d’isolation est éligible à certaines aides financières. Nous dédierons un article à ce sujet prochainement. Alors restez connectés et n’oubliez pas que FLOCA-REM mettra toujours son énergie au profit de la vôtre !